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Longuement mijotée pendant des années, la loi EGalim va véritablement transformer notre alimentation et notre empreinte environnementale. Si elle impacte les particuliers comme les professionnels, les règles s'adaptent et touchent différemment les domaines d'activité qui s'y confrontent. Ainsi, le secteur de la restauration collective est attendu au tournant, avec 4 consignes bien spécifiques qui s'adressent à lui. Alors, quels sont les 4 grands changements que la loi EGalim va apporter dans les restaurants collectifs ?
Dans les établissements de restauration collective, de nombreuses obligations ont vu le jour. Et ce, pour limiter au maximum les effets néfastes d'une mauvaise alimentation, diminuer l'empreinte écologique sur la planète et réduire le gaspillage alimentaire. À titre d’exemples :
Faisons désormais le point sur les 4 questions les plus courantes que se posent les gérants de la restauration collective !
En effet ! Selon l'article 24 de la loi EGalim, ce ne sont pas moins de 50% de produits durables et de qualité que devront proposer les services de restauration collective, comprenant au moins 20% de produits issus de l'agriculture biologique.
Par produits de qualité et durables, on entend les ingrédients bénéficiant :
On compte aussi les produits issus du commerce équitable ou de la pêche durable !
À noter : un programme nutrition santé "Fruits et lait dans les écoles" vise également les restaurants scolaires.
Oui, et c'est d’ailleurs l'un des principaux enjeux de la loi EGalim : la réduction du plastique dans la restauration scolaire et collective. Fini les couverts à usage unique. Gobelets, verres, assiettes et autres récipients en plastique partent à la poubelle, au profit de l’inox ou d’autres matériaux plus durables. À base de canne à sucre, de bambou, d'algues ou d'amidon de maïs biodégradable, à chacun de choisir !
Représentant jusqu'à 70% des déchets marins, l'ensemble des ustensiles, des bouteilles PET ou des pailles (on en utilise aujourd'hui 8,8 millions par jour dans les sociétés de restauration collective) vit donc leurs derniers jours en France !
Avec 3 milliards de repas servis par an, la restauration collective se place au cœur des enjeux de la loi anti gaspillage. C’est pourquoi la loi EGalim multiplie les possibilités pour mener à bien ce vaste projet.
Don de denrées alimentaires, publication des engagements de chacun, interdiction de rendre impropres à la consommation les excédents alimentaires… Les actions à mettre en place sont nombreuses !
Effectivement, les gestionnaires de restaurants collectifs servant plus de 200 couverts par jour doivent s'adapter aux adeptes du végétarisme et des nouvelles habitudes nutritionnelles depuis le 1er novembre 2019. Comment ? En proposant un plan de diversification des protéines proposées pour un meilleur équilibre alimentaire.
Par-là, la loi EGalim implique de mettre à la carte un menu végétarien (à titre expérimental, pendant deux ans) au moins une fois par semaine, composé de protéines végétales, légumineuses, céréales, œufs et/ou produits laitiers.
La loi EGalim prône une alimentation saine et durable, dans le respect du bien-être physiologique, animal et environnemental. Si certaines règles sont déjà en vigueur, d'autres vont bientôt entrer en application. De nouvelles consignes qui obligent dès aujourd'hui les acteurs de la restauration collective à trouver des solutions alternatives pour répondre positivement aux spécificités des différentes mesures !